Le pesto post-traumatique

Tu vois, comme beaucoup d’enfants des cuisines centrales des années 80, je porte en moi les stigmates de divers traumatismes. Celui de madame Ortega, qui ressemblait à ma Mamé et baragouinait la même patouille franco-espagnole et que, par conséquent, je croyais gentille, mais qui pourtant m’obligeait à finir mon “bisteco”. J’ai grandi à Alès, dans…